Proposition de loi « ingérences étrangères », une nouvelle étape dans l’escalade sécuritaire

L’Observatoire des Libertés et du Numérique* demande aux parlementaires de s’opposer à l’extension des finalités des boîtes noires de renseignement inscrite dans la proposition de loi « ingérences étrangères ».

« L’ingérence étrangère », un énième prétexte à l’extension de la surveillance de masse

La  proposition loi « Prévenir les ingérences étrangères en France« , présentée par le député Sacha Houlié avec le soutien du camp présidentiel, a été adoptée par l’Assemblée Nationale (27 mars) et le Sénat (22 mai) avec le soutien des partis Les Républicains et Rassemblement national – alliés naturels du gouvernement pour les lois sécuritaires, mais ici, avec également le soutien du PS et d’EELV.

L’objectif affiché de cette loi est de limiter les intrusions d’autres Etats via l’espionnage et les manipulations pour contraindre les intérêts géopolitiques de la France. Mais, alors que le gouvernement dispose déjà de nombreux outils pour éviter ces intrusions, ce texte fraîchement adopté ne peut qu’inquiéter.

En effet, ces dispositions pourraient avoir pour conséquence de soumettre des associations d’intérêt public œuvrant pour l’intérêt collectif à des obligations de déclaration des subventions de fondations étrangères, renforçant ainsi les possibilités de contrôle gouvernemental. 

Par ailleurs, dans une logique constante de solutionnisme technologique, le texte promeut l’extension d’une technique de renseignement dite de l’algorithme de détection ou « boîte noire de renseignement ».

Des gardes fous toujours remis en cause

Cette technique a été instaurée par la loi renseignement de 2015 nos organisations s’y étaient alors fermement opposées. Elle implique, en effet, la nécessaire surveillance de l’intégralité des éléments techniques de toutes les communications de la population (qui contacte qui ?  quand ?  comment ?  voire pourquoi ?), qu’elles soient téléphoniques ou sur internet, tout cela pour poursuivre l’objectif de détecter automatiquement des profils effectuant un certain nombre d’actions déterminées comme étant « suspectes ». Ces profils seront ensuite ciblés et plus spécifiquement suivis par des agents du renseignement. Cette technique agit donc à la manière d’un énorme « filet de pêche », jeté sur l’ensemble des personnes résidant en France, la largeur de maille étant déterminée par le gouvernement.

En raison de son caractère hautement liberticide, cette mesure avait été limitée à la stricte lutte contre le risque terroriste et instaurée de façon expérimentale pour quelques années avec des obligations d’évaluation. Malgré des résultats qui semblent peu convaincants et des rapports d’évaluation manquants, cette technique a, depuis, été pérennisée et explicitement élargie à l’analyse des adresses web des sites Internet.

Un dévoiement des finalités

L’OLN dénonçait déjà les risques induits par l’utilisation de ce dispositif avec la finalité de « lutte contre le terrorisme », notamment en raison de l’amplitude de ce que peut recouvrir la qualification de terrorisme, notion du reste non définie dans le texte.

L’actualité vient confirmer nos craintes et l’on ne compte plus les usages particulièrement préoccupants de cette notion : désignation « d’écoterroristes » pour des actions sans atteinte aux personnes, multiples poursuites pour « apologie du terrorisme« , pour des demandes de cessez-le-feu et des propos liés à l’autodétermination du peuple palestinien, condamnations pour une préparation de projet terroriste sans qu’un projet n’ait pu être établi par l’accusation.

Cette proposition de loi élargira cette technique de l’algorithme à deux nouvelles finalités de renseignement :

1° L’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la défense nationale ;

2° Les intérêts majeurs de la politique étrangère, l’exécution des engagements européens et internationaux de la France et la prévention de toute forme d’ingérence étrangère ;

Là encore, la définition des finalités est bien trop vague, sujette à de très larges interprétations, pouvant inclure les actions suivantes : militer contre des accords de libre-échange, lutter contre des projets pétroliers, soutien aux migrants, remettre en cause les ventes d’armement ou les interventions militaires de la France…

Un encadrement bien limité

Si un contrôle théorique de ses finalités doit être opéré par la Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement (CNCTR), ses avis peuvent ne pas être suivis.

De même, si la proposition de loi est, là encore, prévue pour une phase « expérimentale » pendant 4 ans et avec des obligations de documentation, peu de doutes sont permis sur ce qu’il adviendra, au vu des précédents sur le sujet.

Un élargissement des « techniques spéciales d’enquête »

Dans le cadre de ce nouveau texte sécuritaire, le Sénat en a aussi profité pour aggraver le barème des peines et créer une nouvelle circonstance aggravante dite « générale » applicable à l’ensemble des infractions (au même titre que l’usage de la cryptologie) permettant de monter d’un palier la peine de prison encourue (3 à 6, 5 à 7, 7 à 10…) dès que l’infraction est commise « dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère, d’une entreprise ou d’une organisation étrangère, ou sous contrôle étranger ». Cette aggravation de peine permettra l’utilisation des « techniques spéciales d’enquête« , soit les intrusions les plus graves dans la vie privée (écoutes téléphoniques, balises GPS, la prise de contrôle d’appareil, hacking informatique…). Là où ces techniques étaient censées n’être utilisées que pour les crimes les plus graves, elles sont, texte après texte, étendues à un nombre toujours plus important d’infractions.

Quelle lutte contre quelles ingérences ?

Le Gouvernement ne ferait-il pas mieux de s’inquiéter de certaines ingérences étrangères bien réelles, telles que la captation des données de santé des Français exploitées par les autorités étasuniennes dans le cadre du Health Data Hub, d’autres captations frauduleuses par les entreprises du numérique américaines  ou encore la vente de technologies de pointe par des société étrangères, notamment israéliennes, comme PEGASUS, permettant de surveiller des personnalités politiques françaises au plus haut niveau ?

Des outils terrifiants au service d’un pouvoir qui continue sa fuite en avant autoritaire

Les boîtes noires comme les autres techniques d’intrusion du renseignement offrent des possibilités terrifiantes, qu’elles soient prévues par la loi ou utilisées abusivement. Cette démultiplication des capacités de surveillance participe à l’actuelle dérive autoritaire d’un pouvoir qui se crispe face aux contestations pourtant légitimes de sa politique antisociale et climaticide et devrait toutes et tous nous inquiéter alors que les idées les plus réactionnaires et de contrôle des populations s’intensifient chaque jour un peu plus.

Espérer un retour à la raison

Espérant un retour à la raison et à la primauté des libertés publiques, passant par la fin de la dérive sécuritaire et de son terrible « effet cliquet » nous appelons   la Commission mixte paritaire qui aura à se prononcer sur ce texte puis les parlementaires à rejeter l’article 4 (élargissement du barème de peine et techniques spéciales d’enquête) et l’article 3 (élargissement des finalités des boites noires) de cette proposition de loi, et, a minima, à s’en tenir à une restriction d’utilisation de cette technique à des cas beaucoup plus précis et définis (par exemple au risque d’attentat causant des atteintes à la vie et les ingérences étrangères graves telles qu’envisagées aux articles 411-1 à -8 du Code pénal).

*Signataires : CECIL, CREIS-TERMINAL, GLOBENET, la Quadrature Du Net, la Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature

Débat : Communs, Algorithmes et IA, à la recherche de l’éthique dans un climat tendu

Débat IMSIC et CREIS-TERMINAL le 17 janvier 2024 17h30-19h

Creis-Terminal (CT) et les Rendez-vous de l’IMSIC organisent un débat en ligne et en présentiel le  à l’IUT d’Aix (Site Gaston Berger), animé, par Anne Gagnebien, (MCF en sciences de l’information et de la communication et membre du conseil d’administration de Creis-Terminal), avec comme intervenant David Chavalarias, (Directeur de recherche au CNRS et de l’ISCPIF), Antoine Henry, (MCF en Science de l’information et de la communication à Lille et chercheur au laboratoire GERIICO) et Alexis Kaufmann, (Fondateur de l’association Framasoft ). Il y aura également quatre discutants dont trois de Creis Terminal, Dominique Carré (LabSic, CT), Cédric Gossart (LITEM, CT), Dominique Desbois (INRAE, CT),  plus Alexandra Salou (IMSIC) lors de ce débat.  

L’événement vise à explorer les défis éthiques liés à la convergence des communs, des algorithmes et de l’IA, offrant une opportunité pour mieux comprendre grâce aux intervenants comment concilier innovation technologique et valeurs éthiques dans un monde en constante évolution.

Les discussions aborderont des thèmes cruciaux tels que la propriété des ressources partagées, les biais algorithmiques, la transparence, la responsabilité, et la manière de garantir une utilisation éthique de l’IA. Ce débat en ligne se positionne comme une occasion pour les participants d’engager une réflexion collective sur la manière dont la société peut naviguer à travers les enjeux éthiques complexes découlant des avancées technologiques, tout en cherchant des solutions éthiques et équitables pour l’avenir du numérique.

Lien zoom : https://us06web.zoom.us/j/8381649351?pwd=MjJTMW94ajd0dU54RDNZMjBkY3BOZz0

Merci de bien vous nommer lors de votre arrivée.

Censure de la surveillance par mouchard : l’OLN ne crie pas victoire

Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), Paris, le 23 novembre 2023.

Le 16 novembre 2023, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la loi de programmation de la justice en censurant une disposition relative à l’activation à distance des objets électroniques. Pour les organisations de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) qui s’étaient fortement opposées à cette mesure, cette décision est plus que bienvenue. Pour autant, elle ne saurait constituer une victoire criante.

Il faut se souvenir des récentes décisions de ce même Conseil constitutionnel faisant peu cas du respect des libertés : validation de la vidéosurveillance algorithmique dans la loi JOP 2024, légalisation des drones, blanc-seing à l’assouplissement de la procédure pénale dans la LOPMI au nom d’une « efficacité opérationnelle »… Si l’on peut saluer le sursaut de la décision de la semaine dernière, il est difficile d’y déceler une volonté de mettre fin à la fuite en avant sécuritaire, tant cette institution l’a accompagnée ces dernières années. Pour caractériser une atteinte au droit à la vie privée, le Conseil retient qu’il existe un risque pour les tierces personnes étant dans le champ d’une éventuelle captation déclenchée par cette activation à distance du micro ou de la caméra. Si nous saluons l’établissement d’une telle limite, qui pourra servir d’argument pour d’autres types de surveillance, nous regrettons que le Conseil ne prenne jamais en compte le changement de paradigme philosophique et politique qu’implique la possibilité de transformation de tout objet numérique en mouchard de la police.

Cette absence dans le raisonnement s’illustre par la validation pure et simple de l’activation à distance des fonctions de géolocalisation de téléphone et autres objets connectés (voiture, balises airtag, montre etc) qui repose exactement sur le même procédé technique que le dispositif censuré : la compromission d’un périphérique, en y accédant directement ou par l’intermédiaire d’un logiciel espion pour en prendre le contrôle à distance. Or, une telle possibilité soulève de graves problèmes en termes de vie privée, de sécurité et d’intégrité des preuves. On le comprend, le caractère intrusif de cette technique, pourtant au cœur des scandales Pegasus et Predator Files, n’intéresse pas le Conseil.

Pour justifier cette nouvelle forme de surveillance, le gouvernement et ses soutiens ont répété que les services de renseignement seraient déjà autorisés à activer à distance les micros ou caméras de terminaux. Pourtant, la lecture de l’article L. 853-2 du code de la sécurité intérieure montre précisément l’inverse : ne peuvent être mis en œuvre par les services de renseignement que des dispositifs qui permettent d’accéder à des données qui « s’affichent sur un écran », telles qu’une personne les « introduit par saisie de caractère » ou « telles qu’elles sont reçues et émises par des périphériques. » Autrement dit, le droit actuel ne permet aux services de renseignement que d’enregistrer l’activité d’une personne sur un téléphone ou un ordinateur, mais en aucun cas d’activer à son insu une fonctionnalité supplémentaire comme un micro ou une caméra. Cette pratique, pourtant avancée pour justifier le bien-fondé de la mesure, semble donc illégale et doit être sérieusement questionnée.

De façon générale, on assiste à un essor toujours plus important des technologies de surveillance et à une banalisation de leurs usages par les services de police et de renseignement alors que, souvent, elles ne répondent à aucun cadre. Ces pratiques illégales se généralisent aussi bien dans les ministères que sur le terrain, et la licéité de ces outils n’est jamais une préoccupation de ceux qui les utilisent. Qu’il s’agisse de logiciels illégaux de surveillance algorithmique et reconnaissance faciale, de fichage sauvage ou ou encore d’exploitation de téléphone en garde à vue, l’impunité se répand, l’illégalité se banalise. Dans ce contexte et avec ces tendances lourdes, la décision du Conseil constitutionnel est salutaire mais nous apparaît malheureusement trop peu engageante pour y voir un avertissement fort contre la surveillance.

Organisations signataires membres de l’OLN : Globenet, Creis-Terminal, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Syndicat des Avocats de France (SAF), le Syndicat de la Magistrature (SM), La Quadrature du Net (LQDN).

Journée d’étude : « Enjeux et perspectives d’une société en cours de plateformisation »

Cettejournée d’étude organisée par CREIS-TERMINAL en partenariat avec le LabSIC

s’est tenue le Jeudi 7 décembre 2023 à la MSH Paris Nord et en distanciel

Les plateformes numériques sont devenues une interface incontournable pour accéder, proposer ou évaluer une activité, un service, organiser le travail ou encore engager une procédure de recrutement, effectuer du télétravail, développer la vie démocratique, avoir ou créer une activité culturelle … Les cas d’usage des plateformes concernent tous les secteurs d’activités et toutes les interactions sociales. Ainsi, recourir à une plateforme semble aisé pour regarder un film (Netflix, Amazon Prime, Disney +…), écouter de la musique (Spotify ou Weezer…), commander un plat à emporter (Ubereats…), un taxi (G7) et VTC (Bolt, Uber…) ou rencontrer un partenaire (GrindR, Tinder, Bumble…) ou bien déclarer ses impôts en ligne (administration électronique). Les perspectives d’usage semblent infinies.

Bien qu’elle semble désormais banalisée pour ceux qui ont accès aux technologies numériques, la « plateformisation » est une « logique organisatrice » dans la vie sociale, économique et politique. Une telle mise en plateforme suppose la captation et l’exploitation massive de données numérique (« dataification ») sans précédent. Ce phénomène est générateur de nouvelles pratiques, de nouvelles interactions, de nouvelles normes, de plusieurs impératifs organisationnels  tels la sécurisation des données des utilisateurs ou la conformité au règlement européen de protection des données personnelles (RGPD) ; ce qui ne manque pas de menacer la sécurité des usages, l’équilibre économique, le fonctionnement des institutions ou encore la souveraineté numérique des États. .

Ce mouvement de « plateformisation » suscite un intérêt pour les chercheur-e-s de différentes disciplines et des praticiens de domaines variés.

L’économie numérique régie majoritairement par des entreprises américaines ou chinoises (même si des entreprises européennes y ont leur place) impose des logiques processuelles centralisées. Or, si celles-ci peuvent s’avérer efficaces car elles accélèrent les moyens de production, de communication et de coopération dans certains contextes, leur manque de transparence algorithmique et de régulation place les usagers, les travailleurs, les entreprises, les institutions et les États dans une position de fragilité (risques voire menaces).

L’Europe, pour sa part, essaie de produire un cadre normatif visant à réguler ces opérateurs de plateformes bien que la portée ainsi que l’efficacité de ce cadre reste encore à démontrer. 

Les ramifications organisationnelles, professionnelles, sociales, économiques, techniques, juridiques et politiques qu’emporte la «plateformisation » croissante des sociétés illustrent sa complexité, ses enjeux et ses perspectives notamment à l’aune du déploiement de l’intelligence artificielle. 

C’est dans ce contexte que la journée d’étude pluri-disciplinaire (sociologie, économie, droit, politique, communication, informatique) CREIS-TERMINAL en partenariat avec le LabSIC  étudiera la « plateformisation » et posera les questions fondamentales suivantes : quelle(s) définition(s) ? Quelle(s) évolution(s) ? Quelle(s) régulation(s) ? Quelle(s) alternative(s) ? 

Un grand merci aux intervenants et discutants dont voici laListe

Les résumés des présentations sont accessibles en cliquant sur leur titre.

Accueil et ouverture de la journée d’étude par Geneviève Vidal, présidente de CREIS-TERMINAL

Matin : intermédiation&normes ; Données&Libertés ; Santé

Conférence introductive : Danièle Bourcier, Directrice de recherche au CNRS (CERSA/ Université Paris2), Responsable Creative Commons France :

Les plateformes numériques : Vers une organisation du monde sans intermédiation ?

Plateformes et santé : discutante Sarah Sandré, CREIS-TERMINAL

Isabelle Mantz, Juriste au sein du service des sanctions de la CNIL :

Contrôle de l’accès aux données de santé par les organismes de presse : le cas du palmarès du Point 

Fiora Capo, Doctorante en Philosophie à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (IHPST) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Chargée d’études en évaluation éthique :

Ethique et épistémologie de l’expérience patient numérique

Après-midi : travail, culture, démocratie

Plateformes et travail: discutants Kieran Van Der Bergh, CREIS-TERMINAL et Salma El Bourkadi Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication

Corinne Vercher-Chaptal , Professeure des Universités en Sciences de gestion à l’Université Sorbonne Paris Nord, Chargée de mission recherche en SHS Campus Condorcet :

Vers une économie numérique substantive : plateformes, communs et transition

Brahim Ben Ali, Secrétaire général du syndicat INV (Intersyndicale Nationale VTC), fondateur et président de la plateforme coopérative de chauffeurs VTC Maze :

Travail, mutation du travail, lien avec intelligence artificielle, enjeux juridiques

Emmanuelle Mazuyer, Directrice de recherche au CNRS, Membre du bureau de direction du CERCRID, UMR CNRS 5137, Université Lyon 2

Ce que le capitalisme de plateforme fait au droit et au travail

Plateformes et culture : discutant Valérian Guillier, Université Paris VIII Vincennes – St-Denis

Éric George, Professeur titulaire École des médias Faculté de communication UQAM, Directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS), membre de CREIS-TERMINAL

L’emploi des algorithmes par Netflix et autres plateformes audiovisuelles : au service de la demande souveraine des abonné.e.s ? à l’origine de nouvelles formes de servitude volontaire ? ou facteur d’aliénation ?

Plateformes et vie démocratique : discutant Cédric Gossart, Revue Terminal

Guido Fabrizio Li Vigni, sociologue du numérique, CIS-CNRS

Regards critiques sur la plateformisation de la politique