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Au Forum Social Européen
Séminaire CREIS -TERMINAL- IRIS
Contre un internet laboratoire du néolibéralisme et des politiques sécuritaires. Pour une maitrise égalitaire et solidaire des techniques de l’information et de la communication
avec Mariella Berra (It), Fanny Carmagnat (fr), Thomas Lamarche (fr), Meryem Marzouki (fr), Daniel Naulleau (fr), Magda Talamo (it), Chantal Richard (fr), Geneviève Vidal (fr) - Le 24 septembre 2003, les eurodéputés ont amendé le projet de directive proposé par la Commission européenne, refusant la brevetabilité des logiciels. Voir : le communiqué de APRIL, et l’analyse du vote du Parlement Européen du 24/09/2003 par François Pellegrini
- Le document de travail du groupe Afcet/AILF/CREIS
« Histoire et épistémologie de l’informatique » est disponible - Le texte du projet de loi adopté par les députés en première lecture relatif à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés…
- Fin janvier se sont déroulés le forum économique mondial et le forum social mondial
Prochain Forum social Européen à Saint-Denis en novembre 2003 - Sécurité d’Internet
Suite aux attentats du 11 septembre, un rapport commandité par l’administration Bush porte sur la manière de sécuriser Internet.
Les entreprises et le gouvernement sont concernés ; les premières pour fournir des outils et le second pour former des agents dans une académie nationale du Cyberespace.
Il en va des libertés personnelles, puisque le rapport préconise la fin de l’anonymat total en ligne. De plus, le protocole Border Gateway (BGP), qui gère les interconnexions de réseaux en IP et souffre de failles de sécurité, sera modifié. Idem pour le Domain Name System, dont les bases de données seront davantage sécurisées.
L’IETF (Internet Engineering Task Force) chargée de ces tâches, va être remplacé par l’Etat fédéral pour prendre en charge ces développements.
Pourtant, le gouvernement américain dit ne pas contrôler Internet. Or on peut en douter, notamment lorsquíon apprend : » the U.S. government has used the web to make a wealth of information available to its citizens. But as we are now discovering, the dark side of web-based information is the ease with which it can be deleted. Government-sponsored (which is to say, taxpayer-funded) information and research is disappearing from government web sites, much of it in the name of national security. Airport safety data vanished, and chemical plant risk-management plans were deleted from the Environmental Protection Administration’s web site ».
D’autres exemples avec : The Department of Energy, The US Geological Service, Los Alamos National Laboratory Web site, The Defense Department removed over 6,000 documents from its web site, According to the American Library Association, the Department of Energy has removed 9,000 scientific research papers that contain keywords such as « nuclear » or « chemical » and « storage » from national laboratory web sites and is reviewing them to see if they pose security risks. The Defense Technical Information Center has removed thousands of documents, The National Cancer Institute etc etcî, voir à ce sujet ExLibris, on December 6, 2002
http://marylaine.com/
Evidemment, ces actions sont légitimées par le besoin de sécuriser le pays après le 11 septembre.
Nous pouvons par ailleurs maintenir líattention en ce qui concerne le poids des décisions des Etats-Unis sur l’évolution d’Internet. En effet, les dispositions prises notamment vis à vis des infrastructures du Net pour sécuriser ce dernier peuvent conduire à une domination des Etats-Unis sur le développement d’Internet.
http://www.whitehouse.gov/deptofhomeland/
Enfin à ce sujet, rappelons que John Poindexter, chargé de la direction du programme « Total Information Awareness » (TIA), « programme de veille totale », est institué par les Etats-Unis de façon à surveiller chaque citoyen des Etats-Unis suspect potentiel. L’American Civil Liberties Union (ACLU) encourage les citoyens à faire pression sur leurs sénateurs pour qu’ils prennent position contre le TIA. - Rencontres à Autrans
Justement le Consortium du Web (W3C) se réunissait début janvier pour penser le développement d’Internet. Les participants ont notamment travaillé sur le P3P » Privacy Preferences Project « , un projet de règles pour protéger la vie privée et pour définir les moyens à donner aux utilisateurs amenés à gérer leurs informations personnelles retenues par les sites visités. - Une affaire de liens profonds
En première instance, le journal allemand Mainpost a obtenu gain de cause face au moteur de recherche allemand NewsClub condamné pour violation du droit d’auteur. Selon les juges, le fait d’avoir donné des liens profonds , cíest à dire qui permettent d’éviter la page d’accueil pour accéder directement à l’information constitue une violation de la base de données du journal. Le moteur a décidé de faire appel auprès des autorités judiciaires allemandes, et au niveau européen. - La délation
Un juge fédéral a obligé l’opérateur téléphonique Verizon à révéler le nom d’un de ses clients qui aurait téléchargé des centaines de chansons sur Internet en une journée.
La Recording Industry Association of America (RIAA) avait assigné Verizon, qui avait déclaré níêtre qu’intermédiaire et souhaitait protéger le droit à la vie privée et à la protection juridique, sans pour autant vouloir protéger les pirates.
Verizon a fait appel de la décision du juge fédéral et a déclaré que ce jugement établissait une dangereuse jurisprudence. - Big Brother surnommé Net.Passeport
Un problème technique est dernièrement intervenu dans la plate-forme d’authentification « .Net Passport » de Microsoft. Plus personne ne pouvait se connecter à son compte, consulter ses mails, rentrer dans les services ayant adopté la technologie. Le problème serait venu d’une connexion entre les serveurs. Et de fait, ressurgit líénorme question de l’authentification des utilisateurs confiée à un système pour accéder à tous les services en ligne. Mentionnons, le même type de système díauthentification des utilisateurs sous java en développement : voir Liberty Alliance - StarOffice de Sun
Sun offre StarOffice 6.0 à toutes les écoles des pays où un accord est signé avec le ministère de l’Education. De cette manière, Sun semble vouloir síaligner sur la stratégie de Microsoft pour síimplanter dans le secteur scolaire/universitaire. - Accès ouvert pour publications scientifiques
Le séminaire, organisé par líINIST-CNRS, Open Access síest déroulé au ministère de la Recherche les 23-24 janvier. Depuis l’initiative de Budapest, la mobilisation pour trouver des alternatives à líédition des publications scientifiques serait-elle de plus en plus reconnue ? - Accès gratuit aux données publiques
Sur Internet, la diffusion du droit en France est assurée par Légifrance pour les lois, règlements et Jurisfrance, service payant pour avoir accès à la Jurisprudence. Les deux sites sont désormais regroupés sous legifrance.gouv.fr, en accès gratuit.
http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=35653
Déc 31 2003